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Galerie Verdeau
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Artistes contemporains > Rim BattalRim Battal commence à se consacrer à la photographie artistique et à lécriture après lobtention en 2009 de son diplôme de lInstitut Supérieur de lInformation et de la Communication.En 2013, elle est artiste résidente à la Cité Internationale des Arts de Paris et du Studio IWA de Casablanca. Elle publie son premier recueil de poésie en 2015, aux éditions LansKine : « Vingt poèmes et des poussières ». Son deuxième recueil, « Latex », paraît chez LansKine en 2017. Ces deux recueils ont été écrits en français. Sa poésie sinscrit dans une tradition poétique de lintime, où lintime est politique. Son regard est photographique au sens où elle capte et transcrit des moments précis, révélateurs de situations de tensions, sociales et physiques, dans lesquelles les femmes, au Maroc comme en France, peuvent être prises. « Pénaliser lavortement est encore une oppression de la femme car cest sur sa tête que tombe le ciel en cas de grossesse non désirée ou problématique. » De même, lamour, sentiment et acte, sont interrogés, ré-interrogés dans la multitude de leurs formes, jusquaux médiums numériques et aux relations quils provoquent. Souvent la poésie de Rim Battal prend le contrepied de la gravité des sujets auxquels elle se confronte en en montrant labsurdité. Sa langue, brève et incisive, nest pas sans humour. Dans le travail photographique et poétique qu'elle conduit, elle se met en scène avec dérision. Sujet delle-même, elle renvoie aux grandes figures, celles des femmes et de leurs rôles, en particulier dans les sociétés patriarcales. Pour présenter son exposition personnelle No mans land (Voice Gallery, Marrakech, 2015), Battal écrit : « Le corps de la femme est un territoire colonisé : par la religion, la société, la publicité, la tradition, la superstition ». « Ce qui est blanc est riche. » « Ce qui est riche est beau. » (extrait de Latex, éditions LansKine, 2017) En 2018, elle crée la Biennale Intime de Poésies7 en réponse à la question de la rémunération des poètes : « pourquoi le/la poète est-il, est-elle, toujours le dernier, la dernière à être rémunéré,e lors d'un évènement où il/elle est l'élément central ? Pourquoi les poètes sont-ils et elles les premières à ne pas être rémunéré,es lorsque les moyens de production d'une soirée, d'une revue, d'un livre collectif, sont limités ? ». La Galerie Verdeau présente une selection des images présentées à Arles lors des rencontres 2019.
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